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« Une demi-heure de défilé, c’est long, mais j’aurais aimé la vivre deux ou trois fois »

  • Photo du rédacteur: Alt Pro60
    Alt Pro60
  • 5 mars 2021
  • 2 min de lecture

Tiana Soares est journaliste pour Cosmopolitan. Cette pétillante brune a fait un stage pour le Madame Figaro, en rubrique culture et royauté. À la fin de celui-ci, Alexandra Guerre, rédactrice en chef du magazine lui propose de couvrir le défilé Etam lingerie. Elle nous raconte.


« Il est 20 h et je suis devant le stade Roland Garros. Habillée chic, avec une robe noire et des talons accordés, j’attends mon bracelet pour pouvoir rentrer au défilé de lingerie Etam. Si on m’avait dit ça ce matin ! Mais la rédactrice en chef du Madame m’a proposé d’y aller, et ça ne se refuse pas. D’autant plus que la mode, j’aime ça. Mais je n’ai jamais couvert de défilé. Heureusement que Jérémy, le community manager du Madame est avec moi, et qu’il m’épaule.

Ça y est, on rentre. Petit accrochage avec l’organisation car nos bracelets n’étaient pas de la même couleur, mais on s’en sort. Jérémy file vers le carré VIP, et m’entraîne après lui. Comment on y rentre, je ne sais plus, mais à l’intérieur, c’est un autre monde. Des stars qui boivent du champagne, des influenceuses qui se prennent en photo, et moi, je me rappelle à chaque instant que je suis journaliste, que je vais devoir écrire sur le moment.

Audrey Lamy est devant moi. Jérémy me pousse, ça serait une bonne idée de l’avoir pour l’article. Elle refuse. Tragédie en trois temps.

20 h 30. Le défilé commence. Angèle apparaît et chante Balance ton quoi. Pas de temps à perdre, j’écris sur l’atmosphère, les personnalités dans les gradins, les retardataires. J’essaye de saisir l’ambiance sur mon téléphone, faute d’avoir un carnet. Les modèles commencent à défiler. Une ou deux fois, je me perds dans la contemplation du show, sur le spectacle incroyable devant moi. Ça dure six sept secondes, puis je me ressaisis. Je prends des photos et des vidéos en rafale, pour me souvenir du plus grand nombre d’éléments du spectacle. J’ai mon angle : Etam met fin aux diktats. Il faut maintenant que je l’enrichisse. Les motifs, les tissus, les couleurs. Je prends tout ! Une demi-heure de défilé, c’est long, mais j’aurais aimé pouvoir la vivre deux ou trois fois pour tout saisir.

On quitte les gradins du stade pour se diriger vers le carré VIP. Je décompresse avec une coupette de champagne. Jérémy me glisse à l’oreille : « On nous invite à une after-party, viens. » Vous n’allez pas le croire, mais j’ai refusé, pour pouvoir écrire mon article. »


 
 
 

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